

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer Liberté
Paul Éluard









Paul Eluard
Nusch Eluard
Marie Benz est la fille de Marie Joséphine Juchert et d’Auguste Benz. Elle naît à Mulhouse, alors partie de l’empire allemand. Elle commence sa carrière comme acrobate avec ses parents puis saisit l’occasion de rejoindre un théâtre à Berlin, où elle s’installe à 14 ans. Là elle vit de petits rôles au théâtre, où elle joue notamment dans une pièce de Strindberg en 1920 (1). Dans les années 1920, elle retourne à Mulhouse puis part pour Paris vers 1928, où elle se produit comme actrice, acrobate ou hypnotiseuse au théâtre du Grand-Guignol ; elle fait également un numéro de catalepsie.
Marie Benz est la fille de Marie Joséphine Juchert et d’Auguste Benz. Elle naît à Mulhouse, alors partie de l’empire allemand. Elle commence sa carrière comme acrobate avec ses parents puis saisit l’occasion de rejoindre un théâtre à Berlin, où elle s’installe à 14 ans. Là elle vit de petits rôles au théâtre, où elle joue notamment dans une pièce de Strindberg en 1920 (1). Dans les années 1920, elle retourne à Mulhouse puis part pour Paris vers 1928, où elle se produit comme actrice, acrobate ou hypnotiseuse au théâtre du Grand-Guignol ; elle fait également un numéro de catalepsie.
Nusch Éluard (1906 – 1946)
Après sa carrière d’actrice à Berlin dans les années 1920, Maria Benz installe à Paris où elle rencontre Paul Eluard dans la rue qui vient séparé de son épouse Gala qui a quitté pour Salvador Dali. Une muse au mouvement surréaliste auquel appartient son amant, elle est l’objet de photographies de nus sensuels de Man Ray et de l’inspiration clé pour les poèmes de Paul Eluard. Le couple se marie en 1934. Nusch Eluard incarné avec son mari un couple emblématique du mouvement surréaliste, mais elle a également incarné l’image d’une femme indépendante, non conventionnel et très érotique qui a créé un art de sa propre avec ses collages excentriques et laissé tout un groupe d’artistes rompu avec son décès soudain. Les paroles de Paul Eluard font revivre la muse : «Et plus je te voyais vivre à côté de moi – plus je te confondais Avec l’aube et l’été ‘.